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Après le gel, la sécheresse n’épargne pas les vignobles à Fleurance

photo Après le gel, la sécheresse n’épargne pas les vignobles à Fleurance

"La nature commande. Il faut faire avec". Jacques Castelli est d’un naturel optimiste et s’adapte à toutes les circonstances. Exploitant viticole avec son épouse Chantal et son fils Florent, fort de son expérience dans cette profession qu’il exerce au domaine des Capots (route de Sainte-Radegonde), il vient de subir de plein fouet les premières gelées. Exceptionnellement, les dégâts, chez lui, ne sont pas aussi importants que dans d’autres lieux du territoire, mais les basses températures ont tout de même grillé les bourgeons qui étaient sur le point de débourrer dans certaines parcelles, surtout dans les bas-fonds de la propriété qui est également plus humide et à proximité d’un lac. "Mon grand-père avait fait le bon choix quand il a planté ces vignes. Il avait choisi les coteaux les plus hauts et ici, "aux Capots", nous sommes sur le point culminant de la commune. De ce fait, nous sommes moins frappés par les gelées printanières, ni par des courants d’air qui peuvent faire des dégâts sur les jeunes plants ou des cépages fragiles comme le marcellin", commente Jacques Castelli. Il fait remarquer qu’il peut y avoir une différence de deux degrés entre chez lui et le centre ville.

Et aussi la sécheresse

Aujourd’hui vient s’ajouter une autre catastrophe naturelle : la sécheresse. En effet, depuis plusieurs semaines, il n’est pas tombé une goutte d’eau en Lomagne et la terre est devenue du béton. "Pour l’instant, il n’y a pas lieu de s’affoler, dit le vigneron, mais ce n’est pas bon pour les plantes. La sécheresse de printemps est logiquement sans conséquence directe pour la vigne, c’est surtout l’été que celle-ci a besoin d’eau pour faire grossir les grappes de raisin. On voit bien que les plantes souffrent, les cultures d’hiver sont les plus impactées, certains agriculteurs arrosent déjà les champs de blé. Si, en avril, on manque d’eau… alors", s’interroge Jacques Castelli. Les propriétaires des lieux ont fait visiter l’exploitation au conseiller régional et maire Ronny Guardia-Mazzoléni. Celui-ci a pu constater l’ampleur des dégâts et a confirmé que la région allait apporter une aide aux sinistrés suivant les directives de l’Etat.

Source La Dépêche